STANDORTSBESCHREIBUNG DER MOTIVE AM CHÂTEAU NOIR

Schlägt man, aus Aix kommend, die Landstraße ein, die zur kleinen Gemeinde Tholonet führt – und dann weiter bis an den Fuß des mächtigen Ste. Victoire – so erblickt man schon nach einer halben Stunde mählich ansteigendes Weges bei einer hochgelegenen Biegung diesen großen und kahlen Berg. Nach jener Kurve fällt der Weg wieder ab, um jenseits des Tholonet abermals langsam zu steigen; fast ständig aber ist von dieser Stelle ab der Ste. Victoire dem Wanderer sichtbar, der ihn in etwa zwei Stunden erreicht. Dieser Punkt aber, der dem von Aix kommenden zum ersten Male den Blick auf den Berg ganz freigibt, ist wohl der höchste auf der ganzen Strecke zwischen der Stadt und der kleinen Dorfgemeinde. Nur einige hundert Meter weiter – rechts des Weges liegen Felder und vereinzelte Häuser, zum Teil auf kleinen Hügeln, links dagegen steigt das bewaldete Gelände verhältnismäßig steil an – biegt ein schmaler Waldweg von der Landstraße ab und führt, sich langsam von ihr entfernend und unmerklich steigend durch den Wald, zum Château Noir, das hoch am Hang der „Route du Tholonet“ liegt.

An der Stelle, da die beiden Wege sich trennen und kurz bevor die ungepflegten und unregelmäßigen Bäume des Parkes jede Sicht verdecken, sind zwei Bilder Cézannes gemalt. (Wedderkoop, 26. Abb./Meier-Graefe, Seite 172). Der Parkweg liegt hier schon höher als die Straße, und während der Maler für das Bild 16a ein wenig recht vom Weg abbog und sich nahe dort aufstellte, wo das Gelände zur Landstraße abfällt, ist er bei n° 16 etwas nach links und zurückgetreten, und damit an eine Stelle, die um ein Geringes höher liegt als der Parkweg selbst. In diesem letzten Falle wählte er den Bildausschnitt so, daß er von dem hohen Platz, auf dem er stand, nichts erscheinen ließ als links in der Ecke ein paar Äste von Olivenbäumen, die rechts des schmalen Pfades stehen. Man sieht also nur den etwas ansteigenden und gewundenen Weg, auf den der Schatten einer mächtigen Pinie fällt. Das Haus, das rechts erscheint, ward bald völlig von Bäumen verdeckt, denn schon auf dem zweiten und späteren Bilde (n° 16) erscheint es nicht mehr. Das Massiv des Ste. Victoire ist, obwohl in der Entfernung noch recht weit, dem Auge doch eher so nah wie auf dem Bilde, als auf der verkleinernden Wiedergabe der Linse. [Am Rand dieses Paragraphs: n° 16 und 16a]

Während von der Landstraße aus der Blick auf den Berg meist nicht ganz frei oder mindestens durch einen betonten Mittelgrund behindert ist, gibt es doch ein paar höher gelegene Plätze, wie die Terrasse des Château Noir, oder wie beim Bastidon Cézanne, dem kleinen Häuschen an Steinbruch, das der Künstler zeitweise bewohnte, an denen der Blick frei ist über das ganze Tal, über die Olivenhaine und Weinfelder, über den Tholoneser Park, die breiten Alleen und die Hügelketten vor dem Ste. Victoire. Dennoch ist uns gerade von solchen Stellen kein einziges Bild bekannt, und in diesem Zusammenhang erscheint das Motiv vom Parkeingang mit seiner weniger starken Vogelperspektive und der breiten Fläche des vom Schatten überquerten Weges besonders interessant.

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Traduction en français

TYPOLOGIE DES MOTIFS DU CHÂTEAU NOIR

Lorsque, venant d’Aix, on prend la route qui conduit à la petite commune du Tholonet, et que l’on continue ensuite jusqu’au pied de l’imposante Sainte-Victoire, après avoir gravi pendant une demi-heure un chemin en légère ascension, on aperçoit, à un tournant en surplomb, cette montagne massive et aride. Après le tournant la route descend à nouveau, pour à nouveau monter lentement au-delà du Tholonet ; à partir de cet emplacement la Sainte-Victoire est visible quasi en permanence pour le promeneur, qui l’atteindra dans environ deux heures. Cet endroit cependant, qui pour celui qui vient d’Aix libère pour la première fois la vue sur la montagne, est certainement le plus élevé de tout le parcourt entre la ville et le petit village. Seulement quelques centaines de mètres plus loin (à droite du chemin se trouvent des champs et des maisons isolées, pour partie sur de petites collines, à gauche par contre le terrain couvert de bois s’élève de façon relativement abrupte) un étroit chemin boisé se détache de la route, chemin qui conduit, tout en s’éloignant de la route et en montant de façon imperceptible à travers la forêt, au Château Noir situé bien au dessus de la « Route du Tholonet ».

A l’endroit où les deux chemins se divisent et peu avant que les arbres sauvages et irréguliers du parc cachent toute vue, Cézanne à peint deux tableaux (Wedderkoop, 26. Illust. /Meier-Graefe, page 172). Le chemin du parc se situe ici au dessus de la route et alors que le peintre pour le tableau 16a s’est éloigné un peu à droite du chemin pour se placer près de l’endroit où le terrain s’incline en pente abrupte vers la route, il s’est placé pour le n°16 un peu à gauche et en retrait, à un endroit situé légèrement plus haut que le chemin du parc. Dans ce dernier cas il a choisi le cadre du tableau de telle sorte que de ce point élevé où il se trouvait rien d’autre ne puisse apparaître que dans le coin à gauche quelques branches d’oliviers à droite de l’étroit chemin. On ne voit que le chemin montant et sinueux, sur lequel se projette l’ombre d’un imposant pin. La maison qui apparaît sur la droite sera bientôt totalement cachée par des arbres, car déjà dans le second tableau plus tardif (n°16) elle n’apparaît plus. Quoiqu’à distance dans le lointain, le massif de Sainte-Victoire est pour l’œil tout aussi proche que sur le tableau, ainsi que sur la reproduction réductrice de la lentille. [en marge du paragraphe : n° 16 et 16a]

Alors que de la route la vue sur la montagne n’est généralement pas très libre ou tout au moins entravée par un plan médian accentué, il existe cependant quelques endroits situés plus haut, comme la terrasse du Château Noir ou le Bastidon Cézanne, la petite maison dans la carrière où l’artiste a occasionnellement habité, endroits d’où la vue est libre sur toute la vallée au dessus des champs d’oliviers et de vignes, au dessus du parc du Tholonet, des vastes allées et des chaînes de collines en avant de la Sainte-Victoire. Pas un seul tableau de tels motifs ne nous est cependant connu, et dans ce contexte le motif de l’entrée du parc avec sa plus faible perspective d’oiseau et les larges surfaces du chemin traversées d’ombres parait d’un intérêt particulier.

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